À l’aube d’une nouvelle vague technologique portée par l’intelligence artificielle et la robotique, la compétitivité des entreprises repose plus que jamais sur de puissants logiciels, un management performant des data et un personnel capable de tenir la cadence d’une révolution technologique qui ne cesse point. Aujourd’hui, la technologie est omniprésente dans les processus de production, dans les systèmes d’information ainsi que dans les produits et services développés au sein de la quasi-totalité des entreprises du monde.
Dans un écosystème économique pareil, où la clientèle est aussi exigeante que sceptique, le recours à la spécialité est salué voire même nécessaire. En effet, les profils très généralistes sont de plus en plus dévalués au profit des perles rares qui réussissent à cultiver une image d’experts grâce à une expérience professionnelle pointue et une formation IT affinée.
Ainsi, de nouvelles spécialités émergent notamment en matière d’ingénierie, à savoir :
Le Développement web et mobile, faisant référence à l’utilisation des langages de programmation (HTML/CSS, JavaScript, PHP…) en vue de concevoir ou modifier un site web, une page web, une application… en fonction du besoin de l’entreprise ou de son client.
L’Ingénierie en Cloud Computing, une discipline qui s’intéresse à l’ensemble des technologies du Cloud Computing, de la conception de solutions cloud à leur utilisation, en passant par leur manipulation et maintenance.
L’Ingénierie en Intelligence artificielle, une spécialité hybride entre recherche et informatique, permettant de mettre au point des programmes informatiques capables de « réfléchir » et d’exécuter des tâches normalement effectuées par l’homme.
L’ingénierie Big Data, dédiée à la définition, au développement et à la mise en place des outils et des infrastructures adéquates nécessaires aux équipes Data science pour l’analyse de la donnée.
Dans ce sens, certaines écoles supérieures veillent à diversifier leur portefeuille de formation de façon à intégrer celles qui viennent de voir le jour. Les plus accomplies cherchent, en fait, à faire évoluer leur contenu pédagogique en parallèle à l’évolution générale du monde des affaires et du marché du travail. En pratique, la formation IT« Apports en Fondamentaux-Apports en Advanced IT-Apports en Soft Skills » est la plus appropriée aux exigences des recruteurs d’aujourd’hui. Elle permet à l’étudiant d’être techniquement performant, opérationnel et avant-gardiste tout en l’armant avec la rigueur méthodologique et le raisonnement qui lui sont nécessaires. Elle lui donne également l’aptitude de prendre du recul par rapport aux situations pour apporter les solutions adéquates et ce, sans compromettre l’épanouissement personnel de l’étudiant et sa capacité à bien communiquer.
Idéalement, la réforme pédagogique devra atteindre aussi la méthodologie d’enseignement, suite aux changements socioculturels que nous vivons. En effet, celle-ci est amenée à combiner de manière judicieuse et volontaire, selon les cours et les activités, les trois modes opératoires d’enseignement à savoir :
Le mode classique : caractérisé par un dosage équilibré entre les apports théoriques (cours) et les apports pratiques (travaux dirigés et travaux pratiques).
Le mode orienté projet : caractérisé par un apprentissage à développer dans le cadre d’un projet individuel ou en petits groupes.
Le mode hybride : caractérisé par une combinaison volontaire et étudiée du mode classique et du mode orienté projet.
Cependant, l’efficacité de cette approche pédagogique multimodale demeure conditionnée par le bon déploiement de moyens et ressources considérables en matière d’infrastructures, d’enseignants IT, outils pédagogiques et instruments de suivi.
Par ailleurs, les certifications informatiques prennent de plus en plus d’ampleur. Elles se transforment de privilèges en nécessité. De nos jours, il est impératif que toute formation IT incorpore les diverses certifications informatiques en vogue. La certification prouve, témoigne et établit que le profil de l’étudiant/lauréat répond à un certain référentiel.
De surcroit, les ingénieurs sollicitent désormais autant leurs soft skills que leurs compétences techniques ou académiques. Delà, une formation IT de qualité misera aussi bien sur les compétences en soft skills et maîtrise des bases de la gestion que sur les compétences en techniques informatiques.
L’aisance communicationnelle, une personnalité affirmée, la maîtrise de gestion de projets, et une bonne connaissance générale de l’entreprise et de son environnement sont de véritables axes de différenciation pour les ingénieurs informaticiens de haut niveau ! En conclusion, les percées technologiques des dernières décennies ont complètement bouleversé l’ancien ordre du monde des affaires :la spécialisation est beaucoup plus appréciée, de nouvelles spécialités ont émergé et de nouvelles formations IT ont vu le jour par voie de conséquence. A cet égard, certaines écoles supérieures ont renouvelé leurs contenus pédagogiques et ont transformé leurs approches pédagogiques vers des pistes plus innovantes. Les certifications informatiques connaissent un essor indéniable. Les softs skills et les bases de gestion ont également pris le premier plan. Et compte tenu du caractère évolutif des technologies, ces changements ne signalent que le début d’une saga palpitante de transformations et de métamorphoses aussi bien en éducation que dans le monde du travail.C’est pour cela qu’il est crucial que les écoles supérieures s’inscrivent dans une mise à jour permanente de leur modèle de formation pour qu’elles puissent bien former les cadres, les ingénieurs et les décideurs de demain.